Date fête des grand-mères en Belgique : calendrier et traditions à suivre !

En Belgique, la fête des grands-mères ne figure pas dans le calendrier officiel, contrairement à d’autres pays européens. Pourtant, certains commerces et associations locales la célèbrent chaque année à une date précise, héritée d’une tradition française.

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Le calendrier belge réserve des places distinctes pour les fêtes des mères et des pères, mais la reconnaissance officielle d’une journée dédiée aux grands-mères reste rare. Des habitudes se sont installées, façonnant des pratiques régionales qui varient d’une commune à l’autre.

Pourquoi la fête des grands-mères occupe une place particulière en Belgique

La fête des grand-mères s’installe peu à peu dans le paysage belge, sans jamais s’imposer officiellement. Elle tire son existence de l’influence française : née dans les années 1980, portée par l’initiative d’une célèbre marque de café, la tradition a traversé la frontière et s’est adaptée à la discrétion belge. Si la fête des mères bénéficie d’une longue histoire et d’une reconnaissance nationale, la journée dédiée aux grands-mères reste une affaire de famille, vécue dans l’intimité plus que dans la lumière publique.

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Quand on plonge dans l’histoire des fêtes de mères et grands-mères, la différence saute aux yeux. En France, la fête des mères s’est imposée dès la première moitié du XXᵉ siècle, jusqu’à devenir une fête nationale incontournable. En Belgique, la fête des mères rythme le deuxième dimanche de mai pour la quasi-totalité des familles. La fête des grands-mères, elle, n’a trouvé ni date officielle, ni reconnaissance nationale, même si elle gagne du terrain dans les cœurs.

Ici, l’attachement familial fait la force de la fête. Certaines écoles organisent des petits-déjeuners, des maisons de quartier préparent des goûters. On valorise la transmission et la richesse des souvenirs. Cette journée devient alors une parenthèse où l’on célèbre en toute simplicité les femmes qui ont vu passer les générations. Une carte écrite à la main, un bouquet de fleurs du jardin, un repas partagé autour d’une table bien garnie : la fête se vit sans protocole, mais avec l’authenticité qui fait la saveur des liens intergénérationnels. Ce n’est pas l’institution qui fait la tradition, mais l’ancrage dans la mémoire familiale, et la Belgique l’a bien compris.

Quand célèbre-t-on la fête des grands-mères et des mères en Belgique ? Le calendrier à connaître

Chaque année, la même interrogation revient : à quelle date rendre hommage aux grands-mères belges ? La Belgique ne fixe rien dans son calendrier national, mais la coutume s’installe, calquée sur la France : premier dimanche de mars, bien que la journée reste officieuse. Cette absence de cadre laisse la place à la spontanéité et à la créativité, chacune et chacun adaptant la tradition à ses envies.

En revanche, la fête des mères retrouve sa place attitrée, le deuxième dimanche de mai. Ce choix rapproche la Belgique de nombreux pays comme les États-Unis ou le Canada, même si la proximité de la journée internationale des droits des femmes (8 mars) sème parfois le doute. Les dates restent pourtant bien distinctes, évitant tout amalgame entre hommage familial et combat social.

Pour y voir plus clair, voici les repères à retenir sur le calendrier familial belge :

• Fête des grand-mères : non officielle, généralement le premier dimanche de mars (en parallèle avec la France)
• Fête des mères : deuxième dimanche de mai
• Fête des pères : deuxième dimanche de juin

Ces trois dates balisent l’année et rappellent que chaque génération a droit à sa journée. Mais la réalité s’invente localement : ici, une maison de repos organise un brunch pour les grands-mères un autre weekend ; là, une famille choisit une date qui leur ressemble. L’essentiel n’est pas la case cochée sur le calendrier, mais la sincérité du moment partagé. En Belgique, la fête se décline à l’échelle des familles, loin de toute uniformité.

Traditions et rituels : comment les familles belges rendent hommage à leurs aînées

En Belgique, la fête des grand-mères prend la forme d’une célébration discrète, guidée par la chaleur du foyer. On privilégie les petits plaisirs simples, loin des festivités tapageuses. Au centre, on retrouve le repas en famille : le temps d’un midi ou d’un goûter, petits-enfants, enfants et grands-mères se retrouvent autour de mets souvent inspirés des recettes transmises, où chaque plat raconte un souvenir.

Les gestes d’affection prennent le dessus sur la valeur matérielle. Les enfants s’appliquent à fabriquer des cartes de fête colorées, agrémentées de dessins ou de petits mots. Le traditionnel bouquet de fleurs, jonquilles, tulipes ou roses selon la saison, accompagne souvent ces attentions. Certaines écoles anticipent la fête avec des ateliers créatifs, offrant aux élèves l’occasion de préparer une surprise unique.

Voici quelques exemples des initiatives et attentions qui rythment cette journée :

• Des associations locales mettent sur pied des après-midis jeux, où l’on partage rires et souvenirs autour d’un gâteau maison
• Des maisons de repos organisent des goûters festifs pour les résidentes, parfois avec la participation des familles
• Des familles profitent de ce jour pour transmettre une recette familiale, le temps d’un atelier culinaire intergénérationnel

Dans chaque commune, dans chaque foyer, la journée s’invente. Loin des codes rigides, elle fait la part belle à la convivialité et à la gratitude. La fête des grand-mères ne cherche pas la reconnaissance officielle : elle s’affirme dans les gestes quotidiens, là où la mémoire et la tendresse se donnent rendez-vous.

Fêtes des mères et des grands-mères dans le monde : différences, inspirations et idées cadeaux à partager

Les célébrations dédiées aux mères et aux grands-mères se déclinent selon les pays, les traditions et les sensibilités. En Belgique, la fête des mères se tient chaque deuxième dimanche de mai, alors qu’en France, c’est le dernier dimanche du mois, sauf exception liée au calendrier religieux. La Suisse, l’Italie ou le Canada partagent la tradition de mai, tandis que le Portugal, lui, privilégie le premier dimanche. Au Venezuela, la fête prend des airs de grande réunion populaire, tandis qu’au Ghana, elle s’inscrit dans une perspective communautaire. Ce tour d’horizon atteste de la diversité des traditions européennes et mondiales autour de la maternité.

Aux États-Unis, la Mother’s Day existe depuis 1908, impulsée par Anna Jarvis et inspirée par Julia Ward Howe, qui y voyait un moyen d’honorer les femmes pour leur engagement social. Les façons de célébrer changent selon les cultures, mais le cœur du message demeure : exprimer tendresse et reconnaissance. En Belgique, les cadeaux classiques restent la carte manuscrite et les fleurs. En Italie, on privilégie parfois un bijou discret ou un déjeuner familial.

Voici quelques pistes pour personnaliser cette journée et surprendre une grand-mère ou une maman :

• Un atelier artistique à partager en duo, pour créer ensemble un objet souvenir
• Une lettre manuscrite, glissée dans une enveloppe décorée par les petits-enfants
• Un album photo retraçant les moments forts de la famille
• Une sortie culturelle ou un spectacle local, pour offrir un moment complice

Dans certains pays, la journée internationale des femmes du 8 mars se mêle à ces célébrations, ajoutant une dimension militante à l’hommage familial. Où que l’on soit, une vérité s’impose : chaque famille invente sa façon de dire merci à celles qui tissent les liens du quotidien. Une carte, un sourire, une table dressée : parfois, il suffit de peu pour marquer une vie entière.