Comment est calculé un héritage ?
Il convient de retenir que la loi encadre le calcul de la part des héritiers. Non seulement ceci, il respecte un ordre préétabli des héritiers dans le cas d’absence de donation et de testament. Si les enfants sont toujours prioritaires aux yeux du gouvernement, la chose complique légèrement. Surtout en absence de descendance ou pendant les décès des enfants. Alors, comment est évalué un héritage ? Découvrez-le au travers de cet article !
Plan de l'article
- Héritage : comment se calcule les parts de chaque héritier ?
- Calcul de la part de chaque héritier : qui s’en charge de ce dernier ?
- Calcul de la part de chaque héritier : quels sont les divers facteurs à prendre en compte ?
- Les différentes étapes du calcul de l’héritage : de l’ouverture de la succession à la répartition des biens
- Les particularités du calcul de l’héritage en présence d’un testament ou d’une donation entre époux
Héritage : comment se calcule les parts de chaque héritier ?
Lorsque le défunt possède des enfants, la situation se révèle simple. En effet, ce sont eux qui héritent du patrimoine à parts égales. Mis à part ceci, ils excluent tous les autres parents de la succession. Par ailleurs, quand le défunt a des enfants et des petits-enfants, la situation est identique.
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Seuls les enfants héritent. En revanche, il existe une exception. Lorsqu’un des enfants du défunt est décédé, ce sont ses propres enfants qui le représentent légalement. Pour faire simple, quand un défunt X, a deux enfants Y et Z et que Z est décédé, les enfants de Z pourront prétendre à une part de l’héritage. Y, héritera de la moitié du patrimoine et les enfants de Z de l’autre moitié.
Par contre, si le défunt n’a pas des enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui hériteront. Les parents recevront la moitié et les frères et sœurs, l’autre moitié. Si un des parents est décédé, l’autre parent pourra prétendre alors à un quart seulement de l’héritage. Les trois-quarts restants seront partagés entre les frères et sœurs.
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Calcul de la part de chaque héritier : qui s’en charge de ce dernier ?
Lorsqu’il a testament, il n’est pas capital de procéder au calcul des parts. Parce que, seul le défunt pourra déterminer avant sa mort à qui revient son patrimoine et dans quelles proportions. En l’absence de testament, le gouvernement organise la transmission et plus précisément le notaire. Alors, le notaire devra faire au préalable une recherche des héritiers pour être sûr de n’oublier personne.
Par la suite, il effectuera un inventaire de la succession pour répertorier tous les biens du défunt. Enfin, il devra consulter la chronologie des héritiers que la loi a établie. Dans le but de définir la hiérarchie entre chacun d’entre eux et évaluer leur part.
Calcul de la part de chaque héritier : quels sont les divers facteurs à prendre en compte ?
Après avoir déterminé les héritiers, le patrimoine sera attribué à parts égales. Lorsque le défunt laisse un conjoint survivant, celui-ci occupe une place particulière. En fait, il fait partie des ascendants privilégiés tout comme : la mère et le père du défunt. En outre, il peut prétendre à une part de l’héritage si le défunt n’a pas de descendance.
Les différentes étapes du calcul de l’héritage : de l’ouverture de la succession à la répartition des biens
Une fois les différents héritiers identifiés et leur part respective déterminée, vous devez procéder à la répartition des biens. La première étape consiste en l’inventaire du patrimoine laissé par le défunt. Cette opération peut être réalisée à tout moment après son décès mais doit être effectuée avant toute répartition des biens.
Lorsque l’inventaire est terminé, les créanciers du défunt peuvent faire valoir leurs droits sur sa succession. Les dettes éventuelles sont alors payées avec les fonds issus de la vente des actifs liquidables de la succession.
Il est ensuite temps d’effectuer une estimation globale du montant des parts de chaque héritier dans la succession. Cette estimation tiendra compte non seulement des biens mobiliers et immobiliers, mais aussi d’éventuels comptes bancaires ou titres de propriété.
Attention cependant : cette estimation ne sera jamais précise à 100%, elle n’est qu’un outil pour permettre aux héritiers potentiels et au notaire chargé du dossier d’avoir une idée approximative du patrimoine légué.
Après avoir déterminé ces différentes valeurs, vient l’étape cruciale : celle où les différents actifs seront attribués aux bénéficiaires désignés par le défunt dans ses dernières volontés (ou selon l’ordre légal s’il n’y a pas eu testament). Il faut savoir que si un bien immobilier indivis existe dans la succession, celui-ci devra impérativement être vendu afin que chacun reçoive sa part correspondante.
Toutes les formalités administratives doivent être accomplies auprès des différents organismes concernés : impôts, notaires, etc. Il faut souligner que des frais sont généralement associés à ces démarches et bien qu’ils varient selon les circonstances précises de chaque succession, ils peuvent parfois être relativement élevés.
Le calcul d’une succession est un processus souvent long et complexe qui ne doit pas être pris à la légère. Il est recommandé de bien se faire accompagner tout au long du processus afin d’éviter toute erreur ou complication inutile.
Les particularités du calcul de l’héritage en présence d’un testament ou d’une donation entre époux
Le calcul de la succession peut être particulièrement complexe en présence d’un testament ou d’une donation entre époux. Dans le cas où un testament aurait été rédigé par le défunt, il faut bien comprendre les dispositions du document ainsi que leurs implications légales.
Dans certains cas, une partie des biens du défunt a pu faire l’objet d’une donation entre époux. Si cela s’avère être le cas, la part revenant à chaque héritier sera déterminée selon les termes stipulés dans l’acte notarié. Effectivement, lorsqu’un couple se marie et qu’il choisit un régime matrimonial avec clause de préciput (c’est-à-dire lorsque l’époux survivant doit recevoir une part minimum des biens), cette clause prendra automatiquement effet lors de la succession.
Les donations consenties aux enfants sont aussi prises en compte pour le calcul de la succession. Les dons manuels (somme d’argent ou bijou offert sans acte notarié) peuvent être requalifiés en avance sur héritage si leur montant excède la quotité disponible dont dispose le donateur. Quant aux donations passées devant notaire, elles font office d’avance sur héritage dès lors qu’elles ont été expressément qualifiées comme telles et indiquent une dette à charge du bénéficiaire qui vient en déduction de sa part successorale au moment du règlement successoral.
Il faut mentionner ici que si un indivis a été constitué entre plusieurs héritiers pour un bien immobilier, il sera nécessaire de procéder à une liquidation. Cette opération consiste en la vente du bien et en la répartition des fonds issus de cette vente entre les différents coindivisaires.
Le calcul d’une succession peut se révéler complexe selon les différentes particularités envisageables. Il est donc recommandé de faire appel à un notaire ou à tout autre professionnel compétent afin de mener cette opération avec rigueur et précision.