Toutes les aides financières pour s’occuper d’un parent agé
Qu’il s’agisse d’un maintien à domicile ou d’un séjour dans une maison de retraite, prendre soin d’un parent nécessite d’importantes ressources. Pour réduire les efforts financiers des uns et des autres, l’État octroie des aides financières. Pour s’occuper d’un parent âgé, ces subventions seront un levier économique important. Voici les aides financières dont vous pouvez profiter.
Plan de l'article
- S’occuper d’un parent âgé avec l’aide-ménagère à domicile
- L’APA : l’allocation personnalisée d’autonomie
- La Majoration Tierce Personne (MTP)
- La PCH : prestation de compensation de handicap
- Les crédits d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile
- Les aides des caisses de retraite complémentaire pour l’accompagnement à domicile
S’occuper d’un parent âgé avec l’aide-ménagère à domicile
Dans les dépenses que vous engagez pour vous occuper d’un parent âgé, l’aide-ménagère à domicile vous permettra de réduire vos efforts financiers. L’attribution de cette aide est sujette à un certain nombre de conditions.
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Un parent âgé y est éligible à partir de 60 ans s’il est reconnu inapte au travail. Autrement, l’âge minimum sera de 65 ans. Il ne doit pas non plus profiter de l’APA et ne doit pas y être éligible. Le parent devra également avoir des difficultés à réaliser des gestes vitaux au quotidien.
Pour finir, on s’attardera sur ses revenus. Pour une personne seule, le revenu mensuel doit être inférieur à 916,78 euros contre 1 407,82 euros pour les couples. Le montant de l’aide étant relatif à chaque département, il peut fluctuer selon les régions. Toutefois, celui-ci représente la différence entre les revenus et le plafond d’aide fixé dans chaque département.
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L’APA : l’allocation personnalisée d’autonomie
Lorsque vous avez un parent âgé dépendant et qui doit rester sous surveillance pour sa propre sécurité, il peut profiter de l’allocation personnalisée d’autonomie. Ce dispositif vous permet de réduire les impôts sur les dépenses engagées de 50 % dans l’ordre de 12 000 euros.
Une majoration de 1 500 euros est observée par enfant. Par ailleurs, pour un parent âgé de 65 ans, la réduction des impôts s’observe également à hauteur de 50 %, mais sur des dépenses pouvant atteindre 15 000 euros.
Si l’APA est généralement demandée pour un maintien à domicile, elle reste également valable pour les séjours en maison de retraite.
La Majoration Tierce Personne (MTP)
La MTP est une aide dont peut bénéficier un parent âgé ayant besoin d’être accompagné pour la réalisation des gestes du quotidien. Les démarches pour en profiter se font auprès de la CPAM à laquelle le senior est affilié. La majoration tierce personne est d’environ 1 200 euros et n’est pas sujette à l’impôt.
La PCH : prestation de compensation de handicap
Dans le cas où vous prendriez soin d’un parent handicapé, vous pouvez réduire vos apports financiers dans ce sens avec la PCH. Cette aide va couvrir 6 différentes prestations. Selon les cas, les prises en charge peuvent être totales ou partielles.
Les prestations d’aides spécifiques, humaines, les aides à l’aménagement (pour ne citer que celles-là) seront couvertes. Contrairement à l’aide-ménagère à domicile, le montant de ce dispositif n’est sujet à aucun plafond de revenu.
Cependant, la PCH rembourse entièrement les dépenses engagées lorsqu’elles n’excèdent pas 28 621,40 euros. Pour autant, la couverture se fera dans la limite du plafond fixé pour chaque type de prestation.
Les crédits d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile
En sus des aides déjà mentionnées, il est également possible de bénéficier d’un crédit d’impôt si vous avez recours à un salarié à domicile. Ce dernier peut se présenter sous forme d’une rémunération pour un emploi direct ou par l’intermédiaire d’un organisme mandataire.
Dans le cadre du service à la personne, les crédits d’impôt sont calculés comme suit : la réduction fiscale correspondra à 50 % des dépenses engagées. Cependant, cette somme n’est pas déductible de votre impôt sur le revenu.
Le montant annuel plafond s’élève quant à lui jusqu’à 12 000 euros. Vous devez noter que ce dispositif est limité aux personnes imposables et qu’il est impossible de cumuler plusieurs types d’aides financières dans une même prestation.
Les aides des caisses de retraite complémentaire pour l’accompagnement à domicile
Les caisses de retraite complémentaire sont aussi des organismes à contacter si vous cherchez à financer l’accompagnement à domicile d’un parent âgé. Effectivement, ces dernières proposent des aides financières permettant notamment de financer des prestations d’aide aux personnes âgées. Vous devez vous renseigner auprès de votre caisse avant toute démarche en vue d’établir un dossier qui devra inclure une demande écrite conçue pour solliciter le financement. Les deux types principaux d’aides financières que les caisses peuvent fournir sont la pension de réversion et le fonds social.
Le premier type correspond au versement mensuel effectué par les régimes obligatoires dans certains cas bien spécifiques : il s’agit en général du conjoint survivant ou bien encore du partenaire lié par un PACS. Le second type quant à lui finance généralement la prise en charge, par exemple, des travaux nécessaires pour aménager le logement afin qu’il soit adapté à l’état physique ou mental requis, ainsi que certains services tels que les transports spécialement équipés.
Pour connaître tous les détails concernant ces aides financières offertes, vous pouvez consulter directement votre caisse de retraite complémentaire ou visiter leur site internet officiel où vous trouverez toutes les informations relatives aux démarches administratives nécessaires pour bénéficier pleinement et efficacement du dispositif mis en place.